Les avions généralement utilisés dans la cadre de l'archéologie aérienne sont des monomoteurs à pistons appartenant à la catégorie des avions légers ou des ultralégers. La différence entre les deux types d'aéronef réside dans le type de licence et les privilèges y afférent, ainsi que les masses maximales au décollage (de l'ordre d'une tonne pour les avions et 450kg maximum pour les ULM biplaces).
 
 
 

Cessna 172 (quadriplace de voyage)

Robin DR/400 (quadriplace de voyage)

 
 

Ailes hautes ou ailes basses?

Les illustrations ci-dessus représentent deux types d'avions utilisés pour la prospection aérienne. L'avion de type Cessna, à gauche, est équipé d'ailes hautes haubanées tandis que l'avion de type Robin, à droite, est équipé d'ailes basses. Les qualités de pilotage et de manœuvrabilité sont sensiblement les mêmes. Cependant l'utilisation de tel ou tel type d'avion, dans le cadre de la prospection aérienne, implique des positionnements différents par rapport au site à photographier, comme on peut le déduire à partir des croquis ci-dessous. Avec une aile haute, l'oblicité des clichés est moindre qu'avec une aile basse. Hormis ce détail, qui dans certain cas peut revêtir une certaine importance, les deux type d'avions sont équivalents à tous points de vue et le choix est lié à la sensibilité et au goût du pilote prospecteur. Parfois, il s'agît simplement d'utiliser le seul type d'avion disponible à proximité de la zone à prospecter!
 

 
 
  Virage spiralé descendant
Cette technique permet de prendre une série de clichés d'un site sur 360° en partant d'une altitude d'environ 500m pour se terminer à environ 250m et en faisant varier l'inclinaison de 20° jusqu'à 45°, voire 60°, mais attention au virage engagé! Pour des raisons de sécurité, celui qui prend les photos ne pilote pas.
 
   
  Réglementation applicable à la prospection aérienne

D'un point de vue aéronautique, le prospecteur est soumis à la réglementation de la circulation aérienne en vigueur, notamment pour les hauteurs de survol des agglomérations et les évolutions en espace aérien contrôlé qui se fait en liaison avec l'organisme de contrôle. En zone rurale, les altitudes sont tout à fait compatibles avec la pratique de cette activité puisque la hauteur minimale de survol est de 150 mètres sol.

D'un point de vue légal, toute opération de prospection nécessite une autorisation - ponctuelle ou permanente - dûment délivrée par l'autorité compétente (en général la Direction Régionale des Affaires Culturelles dont dépend le Service Régional d'Archéologie).