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Le maître mot : la sécurité
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Bien que l’instrument de la
prospection soit un avion de tourisme, une campagne de prospection
aérienne ne se fait pas le nez au vent.
C’est la sécurité qui régit toute la logistique de l’archéologue aérien.
Un avion de tourisme vole aux environs de 180 km/h. Pour les besoins de
la prospection les vols se font à basse altitude et parfois les
évolutions sont serrées. Il ne s’agît pas de mettre en péril l’équipage
et encore moins les biens et les personnes au sol.
Pour résoudre cette
problématique, les vols s’entreprennent en binôme.
De manière systématique, celui qui prend la photo ne pilote pas, mais
annonce ses intentions et donne ses directives à celui qui pilote et qui
réalise les évolutions demandées et veille constamment à l’anti-abordage
et à la sécurité en général.
Une parfaite complicité doit
régner dans le cockpit, il s’agît d’un vrai travail en équipage. Les
deux rôles photographe / pilote sont complémentaires et
interchangeables.
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La préparation d'un vol
de prospection
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Hormis la cadre réglementaire qui est évoqué dans
la rubrique 'Avion (ou ulm...)', tout vol de prospection nécessite une
préparation en amont. Le coût horaire d'un avion n'est hélas pas anodin,
quel que soit la partie qui en assume le coût. Il convient donc de bien
préparer mentalement les points à survoler, l'ordre dans lequel il vont
être survolés, la façon de se positionner sur l'objectif en fonction du
soleil pour obtenir des clichés de la meilleure qualité possible.
L'échelle de 1/500.000 des cartes aéronautiques
réglementaires est incompatible avec le niveau de détail nécessaire pour
la prospection aérienne. En général, le vol se prépare avec des cartes
IGN au 1/100.000 , voir des cartes topographiques au 1/25.000.
Le GPS est un auxiliaire précieux pour
consigner les 'cibles'. Certains permettent en outre d'enregistrer la
totalité du vol. Les données peuvent ainsi être récupérées dans un
logiciel tel que Carto Explorer ce qui permet de superposer la trace au
sol du vol sur une carte IGN 100.000 ou 25.000. |
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Mes copilotes et amis |
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Parmi mes copilotes qui sont
devenus des élèves attentifs puis des amis, certains ont attrapé le
"virus" et sont désormais prospecteurs dans leur propre région. Ils
entreprennent des campagnes de prospection avec des crédits du SRA ou
de l'INRAP... |
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Stanislas Toméra
et votre serviteur; lors d'un brieffing avant un
vol de prospection dans les Vexin français. |
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Derniers préparatif et visite
prévol avant le départ. |
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Binôme (argot
aviation) :
deux pilotes formant équipe et partageant le goût des choses de l'air,
la bière et les histoires drôles... |
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Notre binôme de pilote
fait que bien souvent, nos collègues pilotes nous surnomment
Tanguy et
Laverdure. Nous ne
savons pas qui est l'un ou l'autre; nous nous sommes jamais posé la
question,car physiquement nos sommes assez semblable (le quintal
chacun). Bien évidemment, la carrière des deux pilotes de fiction fut
relancée il y a deux ou trois ans par la sortie du film, alors que la
nôtre n'a jamais cessée. Cette illustration représente bien nôtre
liberté d'esprit et nous tenons à certifier que ni l'un, ni l'autre, ne
portons de porte-jarretelle. |
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Patrick Le Roulley,
Paul Benoit et son élève Joséphine Rouillard :
planification d'un survol de la vallée de la Vanne, à partir
de Pont-sur-Yonne. |
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Derniers préparatifs et
vérification du GPS. Patrick est maintenant prospecteur aérien en région
Rhône-Alpes |
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Gérard Van de Zande,
qui prospecte sur la région Poitou-Charentes. |
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En plus d'être un
bon co-pilote, à la fois décontracté et sur de lui, Gérard est féru
d'histoire aéronautique. C'est la raison pour laquelle il a créé, au
titre de passionné, le corpus intégral de tous les articles du Fanatique
de l'Aviation avion par avion, pilote par pilote, évènements par
évènements.
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Eric Bouchet,
prospecteur sur la région Centre, et Stanislas debout sur l'aile. |
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Éric Denis :
depuis près d'un an Éric nous sert de co-pilote et d'observateur.
D'abord, il est le plus jeune d'une dizaine d'année dans l'équipage
(donc il assure la relève des anciens) de plus, il ne peut être que bon
dans la mesure où il est pilote professionnel, 6 000 heures au carnet de
vol; de plus il est instructeur et connaît la technique photographique
(éclairage, angle de vue, etc…) |
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